ALLOS La tête de l'Estrop

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Tracé enregistré le : 25-08-2016
Denivelé : 1579 mètres
Denivelé négatif : 1567 mètres
Distance parcourue : 16.011 Km
Altitude maximale : 2959 mètres
Altitude minimale : 1833 mètres
Distance en montée (pente>3%) : 6.593 km
Distance en descente (pente>-3%) : 7.421 km
Distance à plat : 1.997 km
% moyen en montée : 24 %
% moyen en descente : 21 %
1447 coordonnées
La tête de l’Estrop est l’arrière-plan des paysages dignois. C’est un beau sommet culminant à presque 3000 mètres d’altitude et formé de grandes dalles de grès dur très particulières. C’est un sommet assez éloigné des routes et sans accès rapide. La voie normal part de la vallée de Prads-Haute-Bléone via le refuge de l’Estrop mais pour ceux qui veulent faire le gravir en une journée , l’itinéraire le plus court part de la Foux d’Allos.

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Traversez le village et garez-vous sur le dernier parking de la Foux d’allos.
Difficultés particulières : Randonnée difficile, traversant des zones sauvages et rocheuses, la montée à l’Estrop n’est pas de tout repos. Il ne faut l’entreprendre que par beau temps car, sinon, il serait facile de se perdre ; d’autre part, la neige peut rendre l’accès au sommet compliqué voire dangereux.

Descriptif : Du parking, prendre la piste qui part vers le Nord, puis qui fait un lacet pour passer au-dessus des immeubles. Après 800 mètres, prendre sur la gauche un chemin balisé jaune et rouge qui monte à un captage d’eau . Ce chemin se transforme rapidement en sentier, et monte en lacet le long du torrent de l’Aiguille à travers une végétation luxuriante. Il passe sous un télésiège et rejoint une piste que l’on prend dans le sens de la montée sur une centaine de mètres afin de retrouver sur la droite un sentier (toujours balisé jaune et rouge, panneaux) . Il est possible de monter à la baisse de l’Aiguille par la piste, mais cela pourrait sembler fastidieux dans un décor de pylones de remonte-pente ; garder cette possibilité pour la descente. Le sentier traverse une zone rocheuse et humide (source), rejoint un plateau avant d’attaquer, en lacets, la montée à la baisse de l’Aiguille.

De la baisse, il faut rejoindre le sentier en contrebas, pour cela il faut redescendre vers le Sud par la piste et ensuite prendre un chemin jusqu’à des panneaux bien visibles . (On pourrait descendre directement, mais on traverserait alors une zone de plantation d’une espèce de plante protégée : Berardia subacaulis). A partir des panneaux, il faut suivre des traces, épisodiquement balisées en rouge, qui restent à peu près à la même altitude et mènent à un replat mi-rocheux, mi-herbeux face à une raide zone d’éboulis (panneaux baisse de la petite barre et Estrop). De là, il faut suivre les traits rouges qui entament une descente dans des barres rocheuses faciles . (Il peut être tentant d’éviter cette descente de 200 mètres environ, mais ce serait une mauvaise idée car monter vers la crête et la suivre se révèlera très long et très compliqué !).

En bas de cette descente, il faut traverser un éboulis pour rejoindre en face des gros cairns bien visibles . Ensuite la montée se fait en empruntant de longues barres de grès en pente qui s’avèrent bien pratiques par rapport aux éboulis et on progresse vite dans un paysage minéral. On parvient à une bifurcation face au sommet, d’un côté refuge de l’Estrop et de l’autre le sommet .

A partir de ce point, il n’y plus de balisage et il faut suivre les cairns. Le «sentier» se dirige alors vers une bande herbeuse au-dessus d’une escarpement rocheux puis atteint un éboulis de gros bloc sous le col avant le sommet. De là rejoindre au mieux ce col et suivre d’étonnantes dalles de grès qui mènent au sommet… ouf…

La descente se fait par le même chemin avec éventuellement une descente par la piste à partir de la baisse de l’Aiguille.
Au sommet vue sur la grande Séolane...
Dalles de grès au sommet...
Rencontre dans les dalles de grès...
De droite à gauche, la bande herbeuse, le col et le sommet !
Au point N°5...
L'aiguille le soir...