Hespérie de la parcinière

Pyrgus carlinae

Cliquez sur cette fenêtre pour la fermer...
JFMAMJJASOND N°118/253 dans la baseHesperiidae

Sous-famille Pyrginae

Genre Pyrgus

Autres noms vernaculaires Hespérie de la Carline (L') , Carlin (Le)

Envergure de 25 à 28 mm

Nombre de génération 1

Dimorphisme sexuel La femelle a les taches blanches du dessus des ailes beaucoup plus petites.

Plante hôte Différentes potentilles notamment :

la potentille dressée et la potentille de printemps.

Fleurs visitées Ce papillon se pose sur les fleurs et les plantes basses des prairies montagneuses.

Répartition Papillon surtout présent en montagne dans tous les départements des Alpes françaises. Carte INPN Cliquez ici...

Biotope L'Hespérie de la parcinière aime les prairies d'altitude et les alpages.

Altitude minimale 560 mètres

Altitude moyenne 1930 mètres

Altitude maximale 2700 mètres

L'Hespérie de la parcinière est un petit papillon au dessus des ailes brun foncé, avec aux quatre ailes une frange marginale blanche entrecoupée de brun. Le dessus des ailes antérieures est orné de petites taches blanches et celui des ailes postérieures préente des taches blanches souvent peu marquées. Le revers des ailes est jaune-rougeâtre pour les deux sexes avec des taches blanches très marquées dont deux en forme de rectangle allongé.

A basse altitude, les chenilles hivernent à l'avant-dernier stade et sont déjà matures à partir de fin mars. Les imagos volent de mai à début juin. Dans les Alpes au-dessus de 2000 m, la chenille hiverne au stade 2 ou 3 et les imagos volent de juillet à début septembre.

N°53246
Espèces proches

L'hespérie de la parcinière peut être confondue avec pas mal d'autres papillons du genre «Pyrgus», l'observation de la forme des taches des deux faces des ailes est obligatoire pour l'identification. Mais, même avec une étude scrupuleuse, il est souvent difficile de trancher pour une espèce ou pour une autre compte tenu de la variabilité des individus dans l'espèce.

Voici deux clefs de détermination des Hesperiidae qui permettent d'y voir un peu plus clair CLEF-1, CLEF-2 mais le risque de confusion reste très élevé.

Hespérie de l'alchémille

On rencontre l'hespérie de l'alchémille dans les montagnes mais aussi à une altitude plus basse. Elle ne possède pas de tache discale en forme de «C». C'est un papillon extrèmement proche de l'hespérie de la parcinière : pour moi, la différence la plus marquante est le dessous des ailes antérieures qui présente une bordure blanche presque complète sur le bord externe de l'aile. Mais il faut avoir la chance de pouvoir faire une photo de l'intégralité du dessous des ailes (ce qui n'est pas toujours très facile) ou alors capturer le papillon.

Hespérie du carthame

On rencontre l'hespérie du carthame en montagne, c'est un papillon de taille plus importante et on n'y retrouve pas la forme des taches encadrées en rouge sur les photos notamment le «C» dans la zone discale. Le revers est très différent avec un bord externe des ailes postérieures complètement blanc. Le risque de confusion est faible.

Hespérie de la parcinière posée sur une bistorte fanée
Quelques petites taches blanches sur les ailes antérieures, deux lignes d'écailles plus claires sur les postérieures
Sur le dessous des ailes antérieures : pas de bordure blanche (différence avec l'hespérie de l'alchémille)
Deux taches en forme de «C» formant comme une parenthèse
Deux taches rectangulaires blanches bien distinctes
Taches claires diffuses sur le dessus des ailes postérieures