Mélitée de Fruhstorfer

Melitaea nevadensis

Cliquez sur cette fenêtre pour la fermer...
JFMAMJJASOND N°137/253 dans la baseNymphalidae

Synonyme Melitaea athalia sp celadussa

Sous-famille Nymphalinae

Genre Melitaea

Autres noms vernaculaires Damier Athalie (Le)

Envergure de 30 à 40 mm

Nombre de génération 1

Dimorphisme sexuel Peu visible conmpte tenu de la variabilité de l'espèce.

Plante hôte Des mélampyres, des plantains, des digitales et des véroniques parmi lesquels :

le mélampyre des prés, le mélampyre des forêts, le plantain lancéolé et la digitale pourpre.

Fleurs visitées Elle aime se poser sur le buphtalme à feuille de saule, la centranthe rouge, le cirse des champs...

Répartition Papillon présent dans les départements du Sud de la France. Carte INPN Cliquez ici...

Biotope Présent dans les clairières, les prairies fleuries et dans les bois clairs.

Altitude minimale 0 mètres

Altitude moyenne 840 mètres

Altitude maximale 2390 mètres

La mélitée de Fruhstorfer présente un réseau noir assez variable sur un fond orangé sur le recto des ailes. Le revers des antérieures est orange avec des taches noires et celui des postérieures est formé d'alignements de taches orange, blanches et jaunâtres limitées par de fines lignes noires. C'est papillon actif qui se pose souvent et évite les vols prolongés. Jusqu'à récemment, elle était considérée comme une sous-espèce de la mélitée du mélampyre (Melitaea athalia celadussa Fruhstorfer ou Melitaea athalia helvetica Rühl, 1888), c'est maintenant, depuis la généralisation de la phylogénie dans la classification, une espèce à part entière qui, d'un point de vue morphologique, ne diffère de la mélitée du mélampyre que par ses organes génitaux (Plus de précisions ici ). Dans la région PACA la confusion est facilement évitable car la mélitée du mélampyre n'est pas présente.

N°392382
Espèces proches

La mélitée de Fruhstorfer est difficile à différencier d'autres mélitées à damier sur le verso des ailes. Seuls quelques petits détails permettent de l'identifier en sachant qu'il faut de la chance pour prendre une photo discriminante sur un insecte en parfait état. Les deux critères de discrimination les plus «évidents» sont : la lunule épaisse sur les ailes postérieures et la couleur des poils des palpes (noirs et jaunâtres) avec une marge d'erreur assez grande.

Mélitée du mélampyre

Absente de la région PACA mais nécessite un examen des pièces génitales dans les zones tampons entre les deux espèces.

Mélitée des scabieuses

La mélitée des scabieuses a généralement des dessins plus fins sur le dessus des ailes. Cependant, les deux critères de discrimination les plus «évidents» sont : (chez la centaurée des scabieuses) pas de lunule épaisse sur le revers des ailes postérieures et la couleur des poils des palpes (roux et gris-blanc).

Mélitée de la gentiane

La mélitée de la gentiane a les poils des palpes noirs et jaunâtres et non noirs et blancs. Elle n'a pas de lunules noires plus épaisses sur le revers des ailes postérieures. C'est une mélitée beaucoup moins répandues et vivant dans les Alpes en altitude.

Vue du dessous des ailes : notez les deux lunules noires épaisses aux ailes postérieures
Dessins noirs épais et complets
Probablement une femelle sur de la menthe
La couleur entre les deux fines lignes noires est la même que celle de la lunule adjacente
Les lunules orange touchent les damiers blancs sur les ailes postérieures
Cette lunule (flèche) beaucoup plus épaisse
Probablement une femelle
Poils des palpes noirs et jaunâtres
Poils des palpes sur un autre spécimen
De plus près
Cette tache noire épaisse
Sur une scabieuse, lunule noire épaisse bien visible